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A Marrakech, derrière la Koutoubia

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Les êtres portées s’abreuvent d’un jour sans heure. Du haut des Minarets, des instruments à cordes atteignent l’infini. Comme coton poussé vers in tisserand, la semence gratifie le ciel. La prière et l’émotion font grandir le rêve. Le contraste des couleurs devient détails à prendre. Un oracle de contes qui laisse tourner le cœur. La mémoire d’une piste qui n’en finit pas de charmer. © Jamila Abitar
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Je me suis livré à l ’ énergie la plus haute pour passer à travers le vin. Il faut du temps pour faire renaître l ’ émotion à l ’ état pur, s ’ insurger contre les forces de la nature et rompre avec elle . Lorsque l ’ on possède et la connaissance et le vécu, cela peut provoquer une détonation des plus irrémédiables. Vous avez le sentiment que  : quand vous ouvrirez la bouche, ce qui en sortira sera du feu. J ’ ai pêché dans les brûlures du verbe pour ne pas cacher la parole. J ’ ai hurlé jusqu ’ au portail de ma raison et j ’ ai demandé pardon à la terre qui m ’ a portée. Je suis le visage sans voix à la rencontre du peuple renaissant. © Jamila Abitar
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Koutoubia, ta pierre réveille un peuple, réveille mon être oublié. Ma mémoire, vivante, rougit de tes reflets. ... J’ai avalé ton sable et j’ai pleuré mes frères. Et trahie par mes frères, j’ai sursauté, combien de fois, depuis cent ans ! Lucide comme cette lumière que l'on voit, cette rencontre entre ces murs qui embrassent l'intemporel. ©Jamila Abitar
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Marrakech, j’ai caressé ton corps et saisi l’obscure, pardonne ma vie brouillée qui se baigne d’illusions sur le trottoir d’une ville bretonne. Tu seras le frisson de mes nuits, j’implorerai la pluie pour laver nos colères, je dessinerai ton visage sur la toile de mes rêves.  Jamila Abitar Koutoubia, ta pierre réveille un peuple, réveille mon être oublié. Ma mémoire, vivante, rougit de tes reflets. J’ai avalé ton sable et j’ai pleuré mes frères. Et trahie par mes frères, j’ai sursauté, combien de fois, depuis cent ans ! Lucide comme cette lumière que l'on voit, cette rencontre entre ces murs qui embrassent l'intemporel. Extrait in A Marrakech, derrière la Koutoubia . © Jamila Abitar

Les Parvis Poétiques - Marc delouze

Les Parvis Poétiques marc delouze présentent Vendanges poétiques : crus marocains Un brunch poétique, musical… et chorégraphique Samedi 11 octobre 2014 de 11h à 14h30 Invitation à un brunch au cours duquel des poètes marocains et des artistes proposeront leurs créations, dans une alternance vivante autour du « bon vivre » poétique, musical… et gustatif. Avec les poètes Jamila Abitar et Jamal Boudouma Les musiciens Lakhdar Boussaf et Mehdi Chaïb Les danseurs-jongleurs François Chat et Rémi Laroussinie « Des écrivains au bout du fil » ( Exposition animation sonore) avec les Voix de 5 poètes marocains : Tahar Ben Jelloun (en arabe) Driss Chraïbi (en français) Ahmed Sefrioui (en arabe) Abdelhak Serhane (en français) Abdallah Aherdan (en français) * A l’Institut des Cultures d’Islam 19 rue Léon 75018 (M° Château-Rouge) Entrée libre Contact et réservation : 01 53 09 99 80 – elsa.blanc@institut-cultures-

Mots du jour

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J’attends la fraîcheur du matin et le cessez-le-feu. J’attends les humains et leur amour parfait. Les corps mourront peut-être en paix. Ni balles, ni larmes. Seulement des adieux. Un chemin qui se rompt pour rejoindre une aube nouvelle ! J’ai perdu ma raison et mes rêves se sont endormis. Jamila Abitar

Le Tombeau Transparent

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" Il faudra s'initier à toutes les alchimies pour découvrir ce qui est confié à l'homme sous la vie, sous la mort ." Léopold Congo Mbemba,...Merci Nour, Merci Maître ! Le Tombeau Transparent Recueil de poésie du poète Léopold CONGO MBEMBA Préface de Geneviève Clancy Poètes des cinq continents 4ème de couverture Editions L’Harmattan – Paris - Je m’en irai par les chemins du silence, la mémoire ballottée dans l’orage de vent des souffles et de pluie de sang, les pieds pataugeant dans la boue de chair de ceux qui ne seront plus, j’interrogerai sans relâche la sagacité des grands mages… Là-bas au fond des yeux, quelles prières crie-t-on si fort, à en avoir la gorge et la poitrine éclatées, des chairs de seins arrachées, et les poings crispés figés en des cris muets, dans le froid éternel des glaces de la mort ? Après l’œuvre de mort des guerriers, apporter aux cadavres les soins humains. Cependant, ne pas les enterrer dans la nuit de l’oub