Marrakech, j’ai caressé
ton corps et saisi l’obscure, pardonne ma vie brouillée qui se
baigne d’illusions sur le trottoir d’une ville bretonne. Tu seras
le frisson de mes nuits, j’implorerai
la pluie pour laver nos
colères, je dessinerai ton visage sur la toile de mes rêves. Jamila AbitarKoutoubia,
ta pierre réveille un peuple,
réveille mon être oublié.
Ma mémoire, vivante, rougit de tes reflets.
J’ai avalé ton sable et j’ai pleuré mes frères.
Et trahie par mes frères, j’ai sursauté,
combien de fois, depuis cent ans !
Lucide comme cette lumière que l'on voit,
cette rencontre entre ces murs
qui embrassent l'intemporel.
Extrait in A Marrakech, derrière la Koutoubia.©Jamila Abitar
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