La
voix de l’errance pour tisser les mondes,
Prisonnier d’un rêve, c’est la langue qui le libère.
Dans le feu de l’action,
dire
les transparents qui nous accompagnent.
Des
nuits durant, écouter les cœurs qui battent
d’un
réveil incertain.
Prisonnier d’un rêve, c’est la langue qui le libère.
En
bas de page, il souligne le blanc,
le
fracas de l’âme diamantée.
Une
mort répétée dans un sommeil assouvi
et
le courage de dire non au contre courant.
Dans le feu de l’action,
révéler
la pensée, la parole fulgurante.
Une
quête des sens et de l’harmonie.
Image
promise par la radicalité,
l’exigence
du verbe et sa portée.
La
présence de l’insoupçonné en sourdine
et
l’orgasme des anciens dans l’encre
qui
coule à flots, dans un corps habité.
Ainsi,
s’écrit le poème, sans lois,
respectant
les règles de la nature.
C’est
dans la joie qu’il l’emporte !
©Jamila
Abitar
in Chemin d'errance
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