Hommage aux Rifains

Un chant d’espoir vient au loin.
Au passage des décombres
une parole attendue lève l’ancre
bourlingue dans les Ksour
tandis que les pierres tiennent au chaud
sous une magnifique poudreuse
parcourt, expérimente
les paroles qui sécrètent la voie
par l’usage du silence
peint l’amour et son secret.
A quoi bon relater
le brouhaha des citadins
les intrigues communautaires
dans un livre ouvert
ce sont les royaumes
qui laissent l’imagination de chacun
retrouver sa part de vérité
le plaisir éprouvé
à dire ce qui ne se dit pas
le silence perpétue l’instant
le regard se perd d’entre les mondes
chose visible
la quiétude des morts sort des nuées
telle une promesse jetée dans le bleu infini.

©Jamila Abitar

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