Poème de Jamila Abitar
Il se situe à Dakar
pari au-delà de Katmandou,
en dessous de tout à fric.
Il n’a aucune région
à part sa religion,
au café des fous de lettres.
Il ne se serait pas compris
si lui-même n’était pas foule,
dans ce tout à refaire.
Dans un théâtre tenu par des incompris,
l’univers de contes renaît
d’un parchemin de peines ramassé.
L’astre de vœux lumière
fait offrande au lac.
Les fous tirent la langue
à la science bloquée
d’arts chimère morts.
Aux frontières ils imaginent
le rêve, l’âge qui craint
l’ombre et les démons.
Partout dans des textes,
des prétextes dans le regard
pour voir entre les mains.
©Jamila Abitar
In L'aube sous les dunes
pari au-delà de Katmandou,
en dessous de tout à fric.
Il n’a aucune région
à part sa religion,
au café des fous de lettres.
Il ne se serait pas compris
si lui-même n’était pas foule,
dans ce tout à refaire.
Dans un théâtre tenu par des incompris,
l’univers de contes renaît
d’un parchemin de peines ramassé.
L’astre de vœux lumière
fait offrande au lac.
Les fous tirent la langue
à la science bloquée
d’arts chimère morts.
Aux frontières ils imaginent
le rêve, l’âge qui craint
l’ombre et les démons.
Partout dans des textes,
des prétextes dans le regard
pour voir entre les mains.
©Jamila Abitar
In L'aube sous les dunes
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