Lumière de Murcie, Poésie



Ecrire l’amour du défunt tombé au front pour engloutir la cause. Souvenirs emportés par le feu jamais éteint des guerriers partant en guerre. Réflexe de survie, quelle plaie saurais-tu guérir ? Monde ouvert et en perpétuel mouvance, sauvegarde des ethnies et esprit de richesse, sous le même chant, l’exil.


La lumière de Murcie
pour dire la chose engloutie
l’ambiguïté des sables
au royaume de la mort
bien plus que le cri des loups
qui finissent par disparaître
l’image d’une terre neuve
clôture le cercle d’une lueur rouge

Est-ce le sang des victimes
ou des charognards en costumes ?

Le semblable devient semblant
cloné, identifié
étranger au fond d’un garage.
Les règles de conduite sont bafouées
par les diables blindés
lorsqu’ils ne sont pas blindés, ils sont nus.
Faut-il dévoiler le secret ?
Arrêter le temps
arrêter l’armée, le carnage
et la désinformation
la menace n’existe que pour justifier
le surarmement et le nazisme de toutes parts.


Jamila Abitar

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